Pour raccourcir le temps jusqu’au début de la saison du printemps 2017, la Fédération Autrichienne de Baseball va effectuer une série d’interviews avec des personnes célèbres du baseball autrichien ! Le premier de cette série sera le directeur exécutif de la Confédération Mondiale de baseball et de softball Michael Schmidt:

Est-ce que la WBSC compte sur les nouveaux mass-médias pour faire le baseball et le softball plus populaire ?
Oui, naturellement, car aujourd’hui les médias jouent un rôle important. Ils distribuent beaucoup d’information différente, y compris les nouvelles sur le baseball et le softball. Bien sûr, nous sommes très fiers que ces sports soient devenus internationales. Mais nous essayons d’utiliser de plus en plus des différents médias, surtout les réseaux sociaux pour promouvoir ces sports dû le fait que beaucoup de gens aujourd’hui sont des utilisateurs actifs de nouvelles technologies, y compris les réseaux sociaux.
Quels sont les objectifs globaux de la WBSC ?

Nous organisons déjà des championnats mondiaux réguliers de baseball U12, U23; en général le softball a également beaucoup de championnats. Actuellement on essaye d’améliorer le niveau de l’organisation, de la publicité, de la transmission, etc, de tous ces championnats.
En 2020, le baseball et le softball seront de nouveau les sports olympiques ! Est-ce que ça a été vraiment difficile de convaincre le CIO de les inclure au programme des Jeux Olympiques?

Tokyo nous aide beaucoup à résoudre ce problème, car au Japon, ces sports sont populaires et sont très bien développés. Pour être un sport olympique, on a besoin d’un soutien significatif, y compris le soutien financier. Grâce au président du CIO Thomas Bach les pays et les villes hôtes des Jeux Olympiques peuvent influencer sur le choix des sports supplémentaires du programme des jeux. Donc, il a fait beaucoup pour que nous soyons là-bas. Et peu importe le lieu des jeux suivants, que ce soit à Paris ou à Los Angeles, nous voulons participer à ces compétitions.

On a eu beaucoup de difficultés quand on a décidé d’unir la fédération de baseball et de saftball et créer une seule organisation. Avant on n’avait aucun modèle pareil. Chaque organisation a sa propre vision sur certaines questions, c’est pourquoi c’était compliqué de parvenir à l’accord des deux côtés.

Vous étiez responsable de la campagne « Back to Olympics ». Dites-moi honnêtement : votre rêve s’est réalisé ?

Après l’approbation du baseball et du softball en tant que les sports olympiques, on a eu beaucoup plus de travail.  On avait la question : est-ce que on en avait besoin là-bas? Oui, exactement. C’était mon rêve personnel, et non pas parce que je suis fan de ces sports, mais parce qu’ils ont un très grand potentiel qui n’a pas été utilisé avant. Mais considérant les performances, les championnats du monde, les fans qui soutiennent avec enthousiasme leurs équipes favorites et assistent aux matches, il est évident que le baseball et le softball doivent certainement être les sports olympiques.